Une équipe de France 2 a suivi Thomas Berthet. Il a 23 ans et il est adjoint de sécurité au commissariat de Vaulx-en-Velin (Rhône). Si le jeune homme n’est pas encore policier, il en porte déjà l’uniforme. Ici, il découvre la réalité du métier aux côtés de policiers plus confirmés. Avant de quitter le commissariat, pour aller en mission, le jeune homme récupère son arme, car après trois mois de formation à l’école il a le droit d’en porter une. Chaque jour, il enchaîne les interventions. « Là, on est parti pour une vacation de huit heures. Il n’y a pas de routine. Je viens tous les jours, mais chaque jour la vacation est différente. On a des collègues différents, la patrouille est différente et c’est ça qui est super intéressant dans la police« , explique le jeune homme.
Aujourd’hui il est affecté à l’équipe police-secours et la patrouille va commencer par des contrôles routiers.
Contrôle après contrôle, c’est le jeune adjoint de sécurité qui mène l’opération. Mais ses collègues ne sont jamais loin.
« On garde un oeil sur lui car on est responsable de ce qui lui arrive sur la voie publique.«
Bien encadrés d’autant plus que certains contrôles peuvent être plus compliquées que d’autres.
Le jeune chauffard réussi à semer la patrouille et disparaît dans la circulation non sans avoir insulté les policiers.
Des comportements difficiles à accepter lorsqu’on a presque le meme âge.
« J’ai du mal à comprendre certains jeunes, comment ils fonctionnent avec nous, ils ont tous l’impression qu’on est la pour les faire chiais alors que pas du tout.
Le problème c’est qu’ils sont là, ils nous provoquent, ils roulent sans casque, ils le savent très bien.
On leurs demande de s’arrêter ils ne s’arrête pas . C’est incompréhensible.«
Pas le temps de chercher les fuyards, la patrouille vient d’être appeler par un médecin.
Dans cet appartement, un homme est en pleine crise de paranoïa
Pendant que ses collègues tentent de rassurer les malades. Thomas s’occupe du père.
« C’est beaucoup de psychologie, c’est beaucoup de social. Au début je resté en retrait, je regardais mes collègues faire.
J’analysé la situation et maintenant aujourd’hui je peux intervenir.«
Thomas touche près de 1200€ net par mois
Et si son quotidien et celui d’un policier, son contrat est limitée à trois ans.
Un statut qui ne lui permet pas d’intervenir sur les opérations les plus dangereuses.
Mais l’expérience l’a aidé tranché sur son avenir.
« Je voulais devenir adjoint de sécurité pour voir si de l’intérieur cela me plaisait vraiment, avant de m’engager pour une carrière dans la Police. Ça me conforte dans mon choix de devenir gardien de la paix.«
À la rentrée, Thomas Berthé devrait passer les concours pour définitivement rejoindre les forces de police.
Correction du reportage France 2:
- Un adjoint de sécurité est un policier !
- Le contrat est de 3 ans, renouvelable 1 fois ( donc au total: 6 ans)
- Le danger ne tient pas compte de votre « statut » !